Savez-vous quelle est la différence dans la composition de ces 3 sachets ?
Il n’y en a aucune.
Voici la liste des ingrédients : viande et sous-produits animaux, sous-produits d’origine végétale, céréales, huiles et graisses, substances minérales, sucres.
La liste des ingrédients est identique sur les 3 sachets. La composition utilise des termes très généraux et ne donne aucun pourcentage. On ne peut pas savoir quels ingrédients (bœuf, volaille, blé, maïs,… ?) est précisément utilisés ni en quelle quantité. Peut-être que la composition n’est pas identique, mais en lisant la liste des ingrédients, il est alors impossible pour le consommateur – ou dans notre cas, le propriétaire du chien – de le savoir.
Cherchons plus loin, la différence se trouve-t-elle dans la composition analytique ?
En ce qui concerne le Digestive care et le Chihuahua, ce n’est pas vraiment le cas. Le taux des différents nutriments est presque identique. En revanche, on constate un plus grand écart pour la nourriture du Shih Tzu (7.6 % de protéines contre 8.5-8.6%) et idem avec le taux de lipides (4.5 % contre 5.6-5.7 %). La lecture de la composition analytique nous indique qu’il y a bel et bien des différences dans la composition de certains sachets (shih tzu versus le digestive care et chihuahua). En revanche, la différence semble infime entre d’autres sachets (chihuahua et digestive care).
Quelle conclusion en tirer ? La nourriture spéciale pour une race ou un problème spécifique peut être uniquement du marketing. Enfin, c’est ce que le manque de transparence peut nous faire supposer. Sans questionner le fabricant, il est alors impossible pour l’acheteur de connaître les vraies différences, s’il y en a, entre certains produits. Dans mon exemple, j’ai pris des sachets de chez Royal Canin, mais il y a bien d’autres marques où c’est le cas. Le meilleur moyen d’éviter de tomber dans le panneau est de lire les emballages, de chercher la transparence et d’avoir un esprit critique. Et surtout, n’hésitez pas à vous faire accompagner par un-e nutritionniste.
Pour conclure, rappelons que le chien est un carnivore opportuniste, c’est-à-dire, qu’il mange principalement des produits carnés. Des glucides peuvent être ajoutées à son alimentation, mais ils doivent représenter une petite part de la gamelle de nos chers carnivores.
Maëlle
Naturopathe pour animaux